🔮 Perspectives pour l’intérim en 2025

11 juin 2025

L’intérim évolue d’un rôle de “main-d’œuvre d’urgence” vers une passerelle vers l’emploi durable :

Intérim “CDI-intérimaire” : se développe comme solution hybride. Il permet de sécuriser les parcours tout en conservant la flexibilité.
Missions tremplins : de plus en plus de missions aboutissent à des embauches directes en CDI, en particulier dans les secteurs en tension (BTP, industrie, santé).
Reconversion : les agences intérimaires proposent désormais des parcours de formation qualifiants.

📌 Exemple : un intérimaire dans le BTP peut bénéficier de formations pour devenir chef d’équipe ou conducteur de travaux.

L’intérim devient un outil de montée en compétences :

Les agences développent des centres de formation intégrés ou des partenariats avec les OPCO.
L’accent est mis sur les métiers en tension : électriciens, maçons, caristes, soudeurs, etc.
La numérisation des formations via des plateformes e-learning s’accélère.

2025 marque une généralisation de l’intérim digital :

Utilisation d’IA de présélection, matching intelligent entre missions et profils.
Plateformes d’intérim 100 % digitales (comme Side, Gojob, Iziwork) gagnent des parts de marché.
Gestion mobile des contrats, fiches de paie, planning directement via applications.

🧭 Pour les intérimaires, cela signifie une plus grande autonomie et un accès facilité aux opportunités.

Les entreprises utilisatrices sont de plus en plus attentives à :

L’attractivité des missions : qualité de vie au travail, sécurité, perspectives.
La fidélisation des intérimaires : primes de mission, avantages sociaux, intégration RH.
L’inclusion : recours croissant à l’intérim pour les jeunes, seniors, personnes éloignées de l’emploi.

💬 L’image de l’intérim s’améliore mais reste encore à moderniser, notamment dans le BTP et l’industrie.